La Boucherie Ghysels a une nouvelle direction depuis juin 2013
NOS ENTREPRISES ONT UNE HISTOIRE
Boucherie depuis 1949
La boucherie de tradition, un argument purement commercial? Un tour à la boucherie Ghysels, rue Sainte-Catherine 24 à 1000 Bruxelles, suffit à se convaincre du contraire. Là, depuis 57 ans exactement, on... cultive une certaine tradition du bien-manger « incarnée » en tentant de sauvegarder deux principes: diversité et fraîcheur.
« C'est en 1949, en effet, que mon grand-père Jean a créé la boucherie rue des Chapeliers », dit Jean Ghysels (56), qui préside aux destinées d'une maison restée familiale. « À l'époque, son métier était plus exactement celui de chevillard, autrement dit de fournisseur, à son tour, d'autres bouchers. La clientèle particulière n'était qu'une partie au départ ».
La période des années 50-60 restera bel et bien celle... des vaches grasses pour la maison Ghysels, avec plusieurs implantations, notamment place Saint-Josse, « et même à l'extérieur de Bruxelles. Entre-temps, mon grand-père a remis le commerce à sa fille, qui l'a reprise avec ses frères Isidore et Joseph, qui a lancé lui une boucherie à Tubize, où j'ai commencé ».
Un certain VDB
Jean Ghysels se plaît à souligner que la maison, en son temps, compta quelques collaborateurs devenus célèbres, comme à la boucherie de Saint-Josse où a travaillé un moment, dans les années '50, un certain Paul Vanden Boeynants.
« Ce furent des années d'expansion, car après, la situation a évolué négativement pour la boucherie traditionnelle. Il est de plus en plus difficile de se maintenir », remarque Jean Ghysels. Symptômes de cette évolution, pour lui, « le fait que de plus en plus, on doit proposer des produits de traiteur, des plats préparés pour attirer le client. Ici, on essaie de faire ça le moins possible, mais c'est difficile. Il y a aussi le fait que le client se contente de produits préemballés achetés en grande surface. Aussi avons-nous dû fermer les autres magasins pour garder celui-ci, où nous sommes encore sept ».
Se maintenir
Les raisons de cette évolution? « Le mode de vie a changé: les femmes travaillent - un bien en soi - mais au contraire de la «ménagère» de dans le temps, elles n'ont plus vraiment le temps de faire leurs courses et de choisir le beau morceau. » Joue aussi, selon lui, l'encombrement grandissant du centre-ville, avec ses difficultés de parcage et de livraison, « qui rejettent les gens vers la périphérie ».
Autre évolution, « la disparition quasi complète de la triperie, suite à la crise de la « vache folle ». Alors qu'en général, les viandes « traditionnelles » se remettent toujours des crises après un moment de méfiance exagérée du public ».
Ghysels reste donc le temple gourmand du « vrai steak », de la côte à l'os et autres côtelettes, saucisses et médaillons, « même si les filets de volaille, réputés plus légers, prennent de l'importance!»
Avec Jean Ghysels, pas question de préemballé!
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