ITME Institut Marguerite Massart

Info

L'Institut Marguerite Massart, école de Promotion Sociale de la Ville de Bruxelles, est située sur le Campus des Arts & Métiers - BXL

Geschiedenis

L’enseignement de promotion sociale, souvent qualifié d’enseignement de la seconde chance, se distingue des autres types de formations par la certification. Bien que travaillant souvent en horaire décalé, c’est un enseignement à part entière, soucieux des besoins du marché du travail et des apprenants.

Notre école dispense un enseignement de qualité à tout le monde, indistinctement, en vue de permettre à chacun d'acquérir le bagage indispensable au progrès social, moral et économique. Fondé sur des principes de démocratie, de neutralité et de pluralisme, notre enseignement appartient au réseau officiel subventionné et est accessible à tous, sans distinction de sexe, d'origine ethnique, de convictions politiques, philosophiques ou religieuses. Elle encourage l'ouverture d'esprit, le développement de la remise en question et la créativité.

L’évolution constante du marché de l'emploi impose une adaptation continue que nous soyons demandeur d'emploi, étudiant ou déjà professionnellement actif.
Forte de la réputation de ses formations en électricité et en mécanique, l'Institut « Marguerite Massart » délivre des titres reconnus par la Fédération Wallonie-Bruxelles. C'est la voie idéale pour accéder à un métier porteur.



MASSART Marguerite (1900-1972), épouse VYNCKIER
Première femme ingénieur, chef d’entreprise
Marguerite Massart naît à Bruxelles le 19 septembre 1900. SA mère tient un commerce d’instruments de cuivre au centre-ville, son père Arthur Massart est représentant pour la Belgique de la Compagnie française des métaux. Attirée par les sciences et en particulier par les mathématiques spéciales, Marguerite poursuit des études au lycée Dachsbeck, orientation mathématiques spéciales, puis en 1918, elle entre à l’École polytechnique de l’ULB, ou son frère ainé, Arsène, lui a ouvert la voie. Elle décroche en 1922 le grade d’ingénieur civil, devenant la première femme ingénieure du pays. L’année suivante, elle obtient le grade d’ingénieur électricien à l’Ecole Montefiore-Levi, de Liège. Marguerite Massart évolue dans un univers éminemment masculin où les femmes ingénieures se comptent alors sur les doigts d’une main. Dès sa sortie de l’université, elle adhère à l’Association des ingénieurs sortis de l’ULB, dont elle devient secrétaire générale en 1925. Elle restera toute sa vie en contact étroit avec l’AIBr, versant fréquemment (notamment au cours de la guerre) des sommes importantes aux diverses caisses de secours, au fonds de prêts d’honneur et de secours ou au fonds de promotion et de solidarité.
Ses études terminées, Marguerite est engagée à l’Office des brevets. En juillet 1927, elle épouse Gaspard Vynckier, dont l’entreprise de matériel électrique, qui a débuté modestement à Bruxelles en 1922, connaît un essor fulgurant depuis qu’elle s’est établie à Gand. Comme son entreprise a besoin de cuivre, c’est naturellement que Gaspard Vynckier est entré en contact avec la famille Massart. Après son mariage, Marguerite s’installe à Gand et y met au monde deux fils, qui deviendront également ingénieurs. De caractère indépendant, la jeune femme fonde à son tour sa propre entreprise, la Fonderie Cupro, fonderie de métaux ferreux, qu’elle dirige avec succès. Elle s’implique aussi dans la vie sociale gantoise, préside la section locale des Soroptimist et celle de la FBFU qu’elle a d’ailleurs contribué à créer. Très attachée à la langue française, à un moment où l’évolution institutionnelle du pays prévoit pourtant la flamandisation de l’enseignement en Flandre, elle contribue à créer une section francophone de « transmission » à l’école moyenne de Gand, ce qui lui vaudra quelques caricatures dans la presse locale.
Retraitée, elle s’établit au Cap Vert, où elle installe avec son mari une petite usine de désalinisation à Santa Maria sur l’île de Sal. Dans le même temps, le couple construit un appareil solaire à distiller.
Marguerite Massart-Vynckier perd son époux en 1972 ; elle-même est emportée par un infarctus à Gand le 25 février 1979.