Images Vivantes

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Qui a le droit de poser des signes dans l’espace public et est-ce que l’art peut rapprocher les différences sociales et les faire vivre ensemble ?

Geschiedenis

Qu’est-ce que la politique si ce n’est partager un monde commun et faire brèche afin d’en inventer un nouveau ?
Voilà notre grande affaire, vivre ensemble et décliner ses modalités : accueillir, discuter, confronter, se nourrir, s’abriter, construire, clore et ouvrir, détruire, se protéger et échanger.

Pendant un mois, à la galerie Lebrouss’art, un collectif d’artiste va présenter son travail. Ce collectif est pluridisciplinaire. Il est composé de photographes, de plasticiens, de performeurs, de chorégraphes et de musiciens mais aussi de professeurs, de curateurs et d’historiens de l’art. L’idée est de créer un réseau et une toile de collaborations bruxelloises (tous les artistes habitent Bruxelles) autour de la question de l’image vivante. Une partie de l’exposition sera numérique ou utilisera des documents sous forme de films qui retraceront des performances réalisées dans l’espace public. Il y a aussi toute une série de performances et de happening qui sont prévue durant l’exposition et qui est tournée vers la diversité des publics qui entourent la galerie : comment faire entrer et partager nos problématiques avec des publics d’âges, de milieux, de valeurs et de cultures et de langues différentes dans un monde qui se replie et se communautarise.

L’exposition ne consiste donc pas à accueillir des spectateurs ou à vendre des œuvres mais ouvrir un espace culturel, ponctué de conférences, de performances et de concert mais aussi d’une fresque interactive dans le jardin tourné vers l’extérieur en tentant de réunir la diversité d’un quartier autour d’une problématique artistique et en construisant ce mois en le préparant par une série de performance et de happening.