Le cimetière de l’ancienne commune de Laeken à Bruxelles, est le plus ancien des cimetières bruxellois encore en fonction. Il est aussi le plus connu internationalement pour la richesse du patrimoine funéraire qu’il contient.C’est également le dernier cimetière de la région bruxelloise du type « paroissial », établi autour d’une église suivant l’ancienne coutume chrétienne d’ensevelir les morts à proximité des vivants. Les autres cimetières de cette catégorie ont été remplacés par des cimetières communaux installés aux époques de leurs fondations en dehors des zones urbanisées.Le cimetièreL’installation de la famille royale à Laeken en 1831 et, plus encore, l’inhumation de la reine en 1850, augmentent l’attrait de la localité et de son cimetière ; à ces occasions, sa superficie sera portée respectivement à, puis à.Malgré ces extensions, l’accroissement de la population provoque la saturation du cimetière vers le milieu des années 1870. L’ingénieur et échevin Émile Bockstael, futur bourgmestre de la commune, imagine un important réseau, long de plusieurs centaines de mètres, de galeries funéraires souterraines qui suivent le tracé des allées de surface. Différents monuments en permettent l’accès : l’un d’entre eux, dont la construction en 1879 a été supervisée par Bockstael, sera transformé une quarantaine d’années plus tard, pour abriter son tombeau. En 1930, un columbarium Art déco, conçu par l’architecte François Malfait, servira de nouvelle entrée aux galeries. Aujourd’hui, la majeure partie du réseau est rendue inaccessible par crainte d’effondrement, en attente de sa consolidation, et certaines allées de surface ont dû être barrées.
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